Le dernier Poilu mort au combat

30 mai 1878, Malzieu-Forain, Lozère

11 novembre 1918, Vrigne-Meuse

Né le 30 mai 1878 à Montchabrier, un hameau de Malzieu-Forain en Lozère, Augustin Trébuchon est reconnu comme le dernier soldat français tué au combat avant la sonnerie de l'armistice.


Le 11 novembre 1918, alors qu'il porte un message à son capitaine, Augustin Trébuchon, estafette à la 9e Compagnie du 415e Régiment de la 163e Division d'Infanterie, est tué d'une balle dans la tête à Vrigne-Meuse, à 10 h 55 du matin, soit 5 minutes avant l'heure du cessez-le-feu décidée par l'Armistice du 11 novembre 1918.

Il portait sur lui un billet pour son capitaine : "Rassemblement à 11 h 30 pour le ravitaillement". Il allait annoncer l'information...

La mention "Mort pour la France" est antidatée au 10 novembre, comme pour les autres Français morts le 11 novembre 1918.

Pour les autorités militaires, il n'était tout simplement "pas possible de mourir pour la France le jour de l'Armistice, le jour de la victoire" (Charles de Bertechère de Menditte, colonel d'infanterie).

Augustin Trébuchon repose dans le carré militaire du cimetière communal de Vrigne-Meuse, carré comportant 18 tombes.

Son nom est inscrit sur les Monuments aux Morts de Malzieu-Ville et de Saint-Privat-du-Fau, commune adjacente au Malzieu-Forain, où il résidait au hameau de Fraissinet-Chazalès.